Feux Orange d’Ours II
…est une création de Dimitri Tsiapkinis produite par l’association Omnivion.
Feux Oranges d’Ours II est dans continuité de ses recherches d’une expressivité brute et sensible à la fois. La première version (I) été présentée sous forme courte d’improvisation brute, pendant Newtopia 3.1, à la salle Villeret aux Fontaines (2015).
Conception / interprétation : Dimitri Tsiapkinis
Éclairage/régie technique : Marine Pourquié
Durée : ~ 55 min
Dossier de presse / descriptif en PDF : 2017_Feux_Orange_dOurs_II.PDF
Photos 2018 : flic.kr/FODO_II
Photos 2023 : https://flic.kr/s/aHBqjAxjHb
Vidéo teaser 2018 (5 min) : vimeo.com/feux_oranges_d’ours
Précédentes dates:
24 mars 2023 : au Nouvel Atrium, 8 boulevard Paul Doumer, Saint-Avertin (37550), France.
29 avril 2018 : à l’École d’Arts Martiaux, Danse et Théâtre, Milos – Cyclades (84800), Grèce.
19 janvier 2018 : au Festival Ecoute-Voir, Tours (37000), France.
28 septembre 2018 (extrait) : à la Clinique Psychiatrique Universitaire pour Adolescents, CHU de Tours, Saint-Cyr-sur-Loire (37540), France.
NOTE D’INTENTION
Une performance solo, un genre d’one-man-show autobiographique qui se nourrit autant de la psychanalyse que des états de transe. Un travail d’auto-analyse chorégraphique et vocal, constamment réactualisé, re-mise en scène en rapport vivant avec le public. Un jeu avec soi-même sur les impulsions brutes, l’exhibition des états grotesques, l’autodérision. Transcendance, déni, fuite, résistance et/ou régression jubilatoire et ressourcement. Inspiré d’un poème personnel d’écriture automatique qui touche à des sujets variés chers à l’auteur : la division entre danseurs et non danseurs, le séparatisme entre corps et esprit, le masculin versus le féminin, l’éducation, la manipulation de l’opinion publique, le bonheur…
Fidèle au concept de multiréférentialité, attiré par le courant métamoderne (Vermeulen; Akker) et attaché à l’univers de Bernardo Montet, Dimitri Tsiapkinis traverse des esthétiques et des pratiques diverses : danse contemporaine, néo-expressionisme, conférence-performance, chant, danse techno minimaliste, butô, fasciathérapie/pédagogie perceptive, etc. Cette danse parlante semble être une expérience autoréférentielle, mais qui cherche néanmoins à relier l’interprète avec le public par l’empathie kinesthésique, le corps-sujet avec le corps social, la danse avec le discours philosophique, le singulier avec l’universel. On cherche à provoquer des situations inattendues en reliant des pulsations de l’inconscient à un discours rationnel, à suivre une trame semi-structurée qui se fractionne par des états de transe spontanés, suivis par des tentatives d’autoanalyse. Un processus complexe qui vise à exorciser une fragmentation du monde – héritée du post-modernisme et des manipulations du récit historique qui épuisent nos quêtes de sens. Exorciser la fragmentation ne rime pas avec exorciser la multiplicité mais plutôt exorciser une fragmentation du monde. Ainsi, FODO II est une jubilation reli-gieuse sans dieux (religare : relier), un rituel semi-érudit de renouvellement, de réactualisation du potentiel expressif de l’interprète et de son rapport à la communauté (le public).
Méthodes de composition : devised theater, fluxus, pédagogie perceptive et improvisation.
LE CHOREGRAPHE :
Dimitri Tsiapkinis
…est titulaire du diplôme de danse contemporaine de l’Université de la Caroline du Nord / École des Arts du Spectacle (U.S.A.) et du Centre National de la Danse de Paris (D.E.). Il a dansé à la Dance Berlin et la Tolada Dance Company à Berlin de 1991 à 1995 [Danse neo-expressionniste et danse-théâtre]. Après Berlin, il rencontre Bernardo Montet et suit ses projets au Centre Chorégraphique National de Rennes – Bretagne, mais aussi au sein de la compagnie Mawguerite à Brest. [Danse métamoderne].
De 2003 à 2011, il est danseur et pédagogue permanent du Centre Chorégraphique National de Tours. Il développe également ses propres projets, notamment avec le collectif de danse xsoma à Thessaloniki en Grèce (omnivion.net/xsoma.net) et Rixi Okladon (rixi-ok.com), ou plus récemment Omnivion à Tours (www.omnivion.net). En 2003, il est nommé danseur de l’année en Grèce dans le magazine Tanz/Jahrbuch / Allemagne.
Il a donné des stages & master classes de danse contemporaine en : France, Maroc, Grèce, Angleterre, Martinique, Allemagne, Serbie, Turquie, Chili, Brésil, Kenya, Mali et Madagascar. Depuis 2006, il dirige un atelier de danse contemporaine en milieu psychiatrique (CHRU de Tours) lequel devient son objet de recherche universitaire. Sa recherche pédagogique l’amène à un diplôme universitaire et un Master 2 en pédagogie de la perception (Université Fernando Pessoa de Porto). Sa recherche est téléchargeable ici : (PDF Link)
Parallèlement et suite à ses formations universitaires en Pédagogie Perceptive & Fascia, il enseigne l’anatomie appliquée à la danse au Conservatoire de Tours depuis 2013, et au Conservatoire de Brest entre 2016 et 2018. Il est également assistant du maître Shaolin Shi Yan Jun en Chen Tai Chi, avec qui il pratique depuis 2005. Il enseigne le Tai Chi à l’Association Touraine Inter-âges Université et à l’École de Sage-Femmes du CHRU de Tours (Diplômé ALS/AGEE).
Au sein d’Omnivion, il dirige Newtopia un festival Danse et Santé Psychique, depuis 2013 à Tours. Aujourd’hui, en parallèle de son travail avec l’association Omnivion, il collabore avec l’anthropologue-chercheuse Isabelle Elizéon (Cie Lasko, Brest) à des projets artistiques et scientifiques hybrides.
Téléchargez son CV détaillé ici : FULL VERSION
PARTENAIRES
Festival Écoute/Voir – Cie Maroucka / Francis Plisson, Ville de Tours (37000), La Pratique, Transept 37, La Pléiade/Ville de la Riche (37520), Nouvel Atrium/Ville de St Avertin.